LE VRAI BILAN DU MAIRE DE BETHUNE

LE VRAI BILAN DU MAIRE DE BETHUNE

En 2014, Olivier Gacquerre s’était engagé à ne pas cumuler les fonctions
Aujourd’hui, il est maire de Béthune, président du SIVOM, vice-président de la communauté d’agglomération et président départemental de l’UDI. Son épouse est adjointe au maire de Béthune et conseillère régionale. Elle est même candidate aux sénatoriales.

Tract de 2014

En 2014, Olivier Gacquerre, s’était engagé  à créer 700 emplois
Aujourd’hui, non seulement, aucun emploi n’a été créé mais en plus il en a supprimé beaucoup à la mairie

En 2014, Olivier Gacquerre, s’était engagé à mettre en place une tarification sociale de l’eau
Aujourd’hui, nous l’attendons encore

En 2014, Olivier Gacquerre, prétendait être un maire à temps plein et proche de vous
Aujourd’hui, il cumule, ne répond pas aux courriers et ne reçoit pas les Béthunoises et les Béthunois

En 2014, Olivier Gacquerre, s’était engagé à traiter les friches
Aujourd’hui, il a laissé la rue de Lille à l’abandon, et s’apprête à démolir le centre Olympie et la maison des associations.

En 2014, Olivier Gacquerre, hérite des projets de cinéma et de la passerelle de la gare, conclus et signés par la municipalité de Stéphane SAINT-ANDRE
Aujourd’hui, il prétend que c’est grâce à lui

Article de la Voix du Nord du 14 février 2014

Soit un mois avant l'élection municipale de mars 2014

En 2015, Olivier Gacquerre, devient Président régional et secrétaire national de l’UDI. Ce parti de droite soutient le gouvernement et son programme. L’UDI est par exemple favorable à la réforme des retraites, au passage aux 39 heures de travail hebdomadaires ou encore à la suppression des emplois aidés dans les communes.
Aujourd’hui, il prétend être sans étiquette

SMART CITY

Nous avons  beaucoup d’intérêt pour le concept de la smart City mais force est de constater que beaucoup de villes sont en avance et que les réalisations concrètes sont au rendez-vous. Ce qui n’est pas le cas à Béthune.  Ici à Béthune c’est le néant, ici à Béthune la smart City c’est du vent et en plus du vent qui nous coûte cher. Mais ce n’est pas du vent pour tout le monde puisque le maire exploite ce filon avec habileté notamment pour embaucher du personnel chargé de la communication toute à sa gloire.

FINANCES

Le maire ose affirmer qu’il a  assaini les finances de la ville de Béthune et que nous serions sortis récemment du réseau d’alerte. C’est un mensonge éhonté puisque c’est grâce aux efforts de la précédente municipalité que nous sommes sortis du réseau d’alerte.

Nous avions même pour cela reçu un satisfecit de la Cour des Comptes.

Le maire se  félicite d'avoir désendetté la ville. L’équipe précédente avait désendetté la ville de 14 millions d'euros. (Nota : l’endettement repart à la hausse, c’est peut-être pour cela que le budget 2020 ne sera pas voté avant les élections, que nous cache-t-on ?)

CINEMA PATINOIRE

O Gacquerre se  félicite de la réalisation de la passerelle de la gare ou encore du cinéma qui sont finalement les deux seules réalisations  qu’il met en avant à longueur de temps alors qu’il n’y est pour rien. Le cinéma et la passerelle ont été décidés et signés par la précédente municipalité.

Cerise sur le gâteau O Gacquerre remet en avant ce projet de patinoire qui n’est pas financé et qui constitue une tromperie

Il y a là une très grande malhonnêteté intellectuelle de faire croire aux béthunoises et aux béthunois, parce que les élections municipales approchent, que la ville de Béthune est en capacité de financer un équipement de 15 millions d'euros et d’en payer le fonctionnement. La ville ne dispose quasiment d’aucune subvention. O Gacquerre ment donc aux béthunoises et aux béthunois en affirmant que cette patinoire verra le jour en 2022.

L'opposition n'est, au demeurant,  pas contre le fait que Béthune dispose à nouveau d'une patinoire, mais portée et financée par l’Agglomération.

COMMERCE

Le nombre de fermetures est plus important que celui des ouvertures.

O Gacquerre s’insurge de l'extension de la porte nord à Bruay et de l’étalement commercial.

O Gacquerre se place en défenseur du petit commerce mais n'hésite pas à accepter l'installation d'un discounteur de fleurs à la place de l'ancienne station Esso qui va venir concurrencer les excellents fleuristes situés à proximité. Et franchement on pouvait espérer mieux pour une entrée de ville.

En commission départementale d'aménagement commercial la ville de Béthune vote contre l'installation de commerces dans certaines communes pourtant relativement éloignées de Béthune,  (Auchy les Mines) et, dans le même temps, vote favorablement pour l'extension de la zone commerciale de Fouquières qui amène la disparition du magasin Boulanger de Béthune et met en grande difficulté d'excellentes boulangeries de proximité concurrencées par la nouvelle boulangerie de cette zone.

L’inaction et la duplicité de la municipalité doivent être dénoncées.

BUS

C'est une erreur historique d'avoir refusé le tracé que nous avions négocié pour le bus à haut niveau de service

Hélas sur ce dossier, comme sur bien d’autres, O Gacquerre a loupé, par peur de désagréments générés par les travaux, une chance historique de doter Béthune d'un équipement structurant.

POUBELLES

Que dire encore de l'épisode des points d'apport volontaire voulus par la ville de Béthune, choisis par la ville de Béthune et finalement refusés par la ville de Béthune. Coût de cette gabegie 900 000 €

CENTRE HOSPITALIER

Que dire encore de l’attitude  égotique d'O Gacquerre concernant la gestion du dossier de l'hôpital. O Gacquerre est  allé, avec la présidente du conseil de surveillance Nadine Lefebvre, à l’ARS qui lui a confirmé l'engagement de l'État sur le financement du bloc opératoire et c'est bien la moindre des choses car c'est à l'État et à lui seul de prendre en charge ce type de dépenses.

Et sortant de cette réunion, où rien n’a été réglé en ce qui concerne les suppressions de postes à l'hôpital, O Gacquerre a fait de grandes déclarations laissant croire qu’il avait obtenu seul une victoire pour l'hôpital. (nota : selon la députée macroniste, la disparition du service cardiologie n’est pas bien grave, elle déclare à la presse : « on n’est pas à 20 km prés »)

GARE TGV

Autre contradiction. La gare TGV de Béthune n'a jamais été menacée en tant que telle. Ce qui est dangereux c'est la suppression de lignes TGV entre Béthune et Paris. O Gacquerre n’a rien obtenu de la SNCF concernant ces suppressions et pourtant comme pour l'hôpital il crie victoire. Il aurait été bien inspiré à ce sujet d'interpeller son épouse et Monsieur El Azouzi conseillers régionaux, puisque l'une des difficultés de ce dossier vient de la demande du conseil régional des Hauts de France. En effet, la région a demandé à la SNCF la possibilité de rajouter des lignes de TER GV. Bien évidemment cela impacte directement la circulation des TGV. Il y a donc là une nouvelle incohérence.

BRIDGESTONE

Sur ce dossier le maire et la députée ont été très clairement contre les syndicats

ENVIRONNEMENT :

Rien n’a été en faveur de l’environnement. De nombreux arbres ont été abattus. Les voiries et les trottoirs se sont dégradés.

AGGLOMERATION

Comme ce n’est jamais de sa faute, O Gacquerre attaque l'agglomération. Bien évidemment il en a le droit, nous sommes en démocratie mais à ce moment-là, en cohérence, il aurait dû  démissionner de son poste de vice-président.

Ainsi, la ville de Béthune a bénéficié ces dernières années de presque 50 millions d'euros d'investissements ou de subventions divers venant de l'agglomération.

Les parkings qui vont être réalisés autour de la gare de Béthune sont le résultat de conventions signées bien avant que Monsieur Gacquerre ne soit maire. Pour ces parkings, l’agglo investit 10 millions d'euros

Pour la rénovation du quartier du Mont Liébaut, ce sont également 10 millions d'euros qui ont été investis par l'agglomération.

Pour le bassin d’orage décidé par l’agglo, ce sont également 10 millions d’euros investis.

Après ce rappel,  il sera difficile de dire que la CABBALR ne fait rien pour Béthune.

DEMOCRATIE LOCALE

O Gacquerre  a signé en 2008 la charte Anticor à grand renfort de communication.

Elle lui  revient comme un boomerang.

Où est la transparence promise ?

Où est la démocratie locale promise ?

Où sont les factures et les documents réclamés en vain par l’opposition ?

Comme pour le reste, les  promesses se sont envolées.

CONCLUSION :

C’est finalement un mandat pour rien dans de nombreux domaines

Un mandat pour rien pour l’environnement

Un mandat pour rien concernant la démocratie locale

Un mandat pour rien pour la culture qui a souffert.

Un mandat pour rien dans la lutte des friches ou des monuments à valoriser ; l’ancien lycée de jeunes filles, la rue de Lille, l’éco quartier au point mort.

Un mandat pour rien pour le quotidien, Les habitants se plaignent du manque de propreté.et du manque d’entretien.

Un mandat pour rien pour l’intercommunalité

Un mandat pour rien pour le développement économique, où sont les  700 emplois promis au Mont Liébaut ?

QUELQUES CHIFFRES :

Population en baisse :   - 2016 : 25 186 habitants

                                                               2017 : 24 895 habitants (dernier recensement)

Taux de chômage : Béthune : 19,8 % (Pas-de-Calais : 17,5 %, France : 14,1 %)

Taxe d’habitation : 22,89 % (très loin de la promesse de baisse de 15 %)

Endettement : en hausse ! 2017 : 1736 € par habitant, 2018 : 1857 € par habitant (les communes de même strate voient l’endettement baisser)

2^ème ville la plus dépensière du département.